© Anthony Barboza / Black Dreams/White Sheets
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L’engagement du photographe Anthony Barboza auprès de ses pairs de la communauté Noire américaine date des années 70. La lutte pour l’égalité des droits entre les Noirs et les Blancs est au coeur de sa production photographique. Un meilleur avenir pourrait-il s’imaginer sans ce préambule héroïque ?
Malgré l’élection de Barack Obama, on aurait tort de penser révolu le temps des revendications. La série « Black Dreams/White Sheets » aborde d’une façon tantôt politique ; tantôt poétique, mais toujours contestataire, le sujet du statut des Noirs dans la société américaine. Communauté qui par le passé a connu l’esclavage, et qui subit de nos jours d’autres formes d’exclusion sociale : racisme, pauvreté, ghettos… Ces hommes et femmes résistent avec des actes autant qu’avec des rêves. Mais à quoi rêvent-ils ? Quels sont leurs attentes, leurs peurs, leurs espoirs ?
Anthony Barboza réalise une mise en scène évocatrice et soignée dans un cadre qui se répète pour mieux révéler la multitude des désirs et des projections. Ici, l’analogie entre un schéma représentatif imposé, en forme de lit et de cadrage unique, et l’appartenance à une communauté, n’est qu’évidence. Pourtant, par la suite le photographe reconnaît à sa galerie des personnages une dimension particulière, faite de subjectivité et de spécificités. La genèse du projet fut d’aller à la rencontre d’un groupe, le talent de l’artiste fit que «Black Dreams/White Sheets» aboutisse par rencontrer l’homme au-delà du clivage sociétal. Plus de 40 ans après « I have a dream », le discours de Martin Luther King n’a pas fini d’inspirer les hommes… Une subvention de la New York Foundation of the Arts a été décernée en 2002 à cette série.