Né en 1970 à Lille, Laurent Freyss vit et travaille à Paris. Photographe autodidacte, il a longtemps cherché à faire des photos qui en disent long, croyant qu’en dehors du témoignage et du reportage, il n’y avait point de salut photographique.
Il s’intéresse aujourd’hui à des images plus silencieuses, suggérant des interrogations ou un doute plutôt que des réponses. Ses terrains de prédilections ? La rue pour sa banalité. Les friches de la région parisienne ou celles des pays de l’Est, buttes témoins d’un monde déjà révolu. Et l’Inde, pays en constante ébullition où l’auteur aime à se perdre, porté par le désordre ambiant. Conscient que se sont là des lieux déjà très explorés, il s’oblige à fuir le cliché et recherche le beau qui ne soit pas esthétique ou pittoresque.
Laurent Freyss déambule, regarde, explore les moindres recoins du monde. Il prend ce qu’il trouve, récolte, sans démarche artistique précise. Il cueille le lieu tel qu’il est, tel qu’il le voit, et nous le livre, intact, dans sa nudité crue.
Toujours en quête, il choisit en 2009 de partir six mois enrichir sa collecte photographique de la Russie au Japon, en passant par l’Indonésie, le Laos, la Mongolie ou encore l’Inde. En 2011, il publie son premier ouvrage « Inde sans légende ».
2011 « India » Little Big Galerie, Paris
2010 « Photographies », Galerie Buisson-Pfennigsdorf, Paris
2009 Affordable Art Fair, Bruxelles
2009 Open Art Fair, Utrecht, Pays-Bas
2009 Affordable Art Fair, Paris
2008 Affordable Art Fair, Londres
2007 Photographisme, Press Club de France, Paris
2004 « India Song(e) », Galerie NEC, Paris
2009 Arts Magazine
2011 « Inde sans légende », Blurb
Quleques photos calmes d’un pays tumultueux, voilà ce que nous livre le photographe Laurent Freyss.
L’Inde est un pays fascinant et terriblement photogénique, mais la photogénie est souvent un mauvais génie qui nous entraîne dans le folklore et le pittoresque. J’ai rassemblé ici des photos évitant ces fausses routes qui ne mènent qu’à l’Inde que l’on est venu chercher. Exit Ganesh, Gandhi et autres légendes locales. C’est l’Inde sans le Mahâbhârata et sans Bollywood.
Au fil des images dont celle de l’emblématique femme rouge, on découvre l’harmonie qui se dégage derrière le désordre apparent.