Les représentations, naïves ou baroques, – de l’enfant Jésus au Christ en croix, en passant par les vierges et les déesses – se rencontrent à travers le monde, du plus proche voisinage aux pays les plus éloignés. Ces icônes
témoignent des croyances et nous en fournissent les traces déposées au bord des routes, creusées dans les murs ou cachées dans l’ombre des églises.
Mais les traces vivantes sont particulièrement palpables à travers les processions. Celles- ci expriment, par leur violence retenue ou extravertie, la manifestation la plus profonde de rites ancestraux.
Semana Santa à Séville, Catenaccio en Corse, Saint Sépulcre à Jérusalem, les rituels saisis par Pierre Henri Chauveau offrent une plongée déroutante et angoissante dans le temps.